RPPS : 100 104 543 45      Emilie Fauvel    Ostéopathe humain et équin    06 73 03 66 12       37, 49, 86 / 59 et 62      RNA 691

Digestion : alimentation et pratiques

Le 26/09/2025

Dans Fun Fact Anat

ici je veux développer ce que je sais pour certains problèmes liés à l'alimentation. Je ne suis pas spécialiste, loin s'en faut, et donc je simplifie à l'extrême, mais voici ce que j'ai appris et ce que je retiens jusqu'ici :

constipation, choisir ses aliments, mastication

- la constipation : la règle, c'est "il faut que ça sorte", parce qu'il y a un réflexe (quand l'ampoule rectale est pleine, on y va), et que si ce réflexe est perdu, c'est le début des soucis. Donc suppos, laxatifs, lubrifiants, psyllium, forlax, ce que vous voulez mais "c'est mieux dehors que dedans" comme dit le philosophe Shrek. 

- l'alimentation : manger de toutes les couleurs, et de toutes les densités.

- Importance de la mastication : mastiquer des trucs durs favorise les fonctions du visage / de la face, donc est bon pour les pb ORL, d'ATM, et dans certains cas pour l'acidité

Surpoids

- Surpoids : excès d'entrées VS sorties caloriques, aucune autre explication. Par contre, plusieurs causes possibles, depuis le manque d'activité physique à la dérégulation de l'appétit. Les douleurs augmentent les comportements compulsifs ou de "nourriture-doudou" et limitent l'activité physique > utilité de l'ostéo pour réduire ces douleurs. Mais pour la régulation de l'appétit, pas de secrets : voir un spécialiste et régler la gestion émotionnelle liée à l'alimentation. 
On peut quand même citer quelques astuces pour aider la régulation des comportements :

  • faire ses courses le ventre plein (évite les achats-plaisirs compulsifs),
  • rendre difficile d'accès les aliments-doudou (boite fermée, placard en hauteur, boite à code...) pour diminuer l'aspect réflexe,
  • se servir à manger dans des petites assiettes, utiliser des petits couverts pour diminuer les quantités ingérées et donc augmenter le temps de la prise alimentaire (ce qui devrait permettre à la satiété d'arriver plus vite), 
  • mettre du bleu dans la cuisine ou avoir de la vaisselle bleue (le bleu est la seule couleur qui ne suscite pas l'appétit),
  • mettre un miroir sur son frigo / son placard (on se voit allant manger, ça coupe le geste si c'est du grignotage)
  • ajouter avant d'enlever : mangez une grande salade verte avant votre repas, ou une soupe, vous serez sûr d'avoir votre cota de légumes, ça rempli l'estomac, augmente le temps du repas (> satiété) et donc devrait diminuer les prises suivantes
  • évitez de trop varier, un nouvel aliment provoque un regain de "place" dans l'estomac (le fameux "j'ai plus faim sauf pour un dessert")
  • et si vous y arrivez, arrêtez le sucre. Pour ça, on peut y aller progressivement en le remplaçant d'abord dans des recettes par des fruits écrasés (bananes, dates...) et en les diluant de + en +, et en évitant les trucs industriels dont on ne peut pas contrôler le contenu. Aussi prenez le temps de vous attabler avec un papier et un crayon, et écrivez votre comportement idéal lors de votre prochain repas, journée ou envie de sucre. Si vous rencontrez de la résistance à faire cet exercice, réfléchissez à cette résistance, souvent il y a une peur derrière : "si je me retrouve dans cet état et que je ne peux pas me calmer avec du sucre, que ferai-je ?" On se sent nu et sans ressources. Allez voir un coach ou un psy ou un sophrologue pour vous aider à trouver un autre moyen de calmer votre système nerveux...

 

FODMAP et probiotiques

- Probiotiques : on est les descendants de chasseurs-cueilleurs, mais surtout l'agriculteurs-éleveurs depuis quelques siècles. Le pain, la charcuterie, le vin, le fromage, les yaourts, les légumes lacto-fermentés sont des aliments bourrés de probiotiques avec lesquels nos intestins ont l'habitude de travailler normalement. Normalement, pas besoin de probiotiques avec ce régime-là. 

- Le piège des fibres : les fibres, c'est les trucs durs dans les végétaux que nous, omnivores que nous sommes, ne savons pas digérer. Elles ressortent comme elles sont rentrées, emmenant avec elles de l'eau, et on les recommande parce que ça fait "du lest", de la matière humide qui devrait donc être plus facile à déplacer pour notre intestin. MAIS certaines irritent notre frileuse petite paroi, qui ne supporte pas cette "sensation" de rateau rigide, et réagit au choix 1) en ballonnant 2) en crampant, 3) en diarrhéant... Or on nous répète tant et tant que les fibres sont la solution à tous nos soucis que les personnes touchées se culpabilisent et incrimine la sauce, le pain mangé avec ou n'importe quoi d'autre sauf les sacro-saints légumes. La cause est a priori un déséquilire en probiotiques, qui peut être assez difficile à réguler (car ce sont les bactéries de notre ventre qui sont sensées déteriorer ces fibres, si elles ne sont pas en bonne proportion, elles n'arrivent pas à faire le job). 
Les fibres sont toute une famille, rassemblée sous l'acronyme FODMAP, et parfois un seul des membre de cette famille vous importune. Le plus simple est de tester : stoppez les fibres 1 semaine (c'est facile : mangez comme les enfants - pâte, riz blanc, jambon, tartines, fromage et viandes à volonté, juste évitez les légumes et les fruits). Si votre ventre ne se plaint plus : il y a une fibre que vous ne supportez pas. Allez sur wikipédia chercher les végétaux correspondant à l'acronyme (FODMAP), et reprenez 1 famille par semaine. Quand vous avez mal au ventre, vous avez trouvé la coupable ! 
De là, soit vos douleurs sont insupportables > vous la supprimez de votre alimentation. Soit elles ne le sont pas > vous savez ce que vous risquez quand vous en mangerez, à vous de voir. Si toutes les fibres sont concernées, il existe des régimes pour rééduquer l'intestin à ces digestions, à base d'antibiotique (on réinitialise la flore intestinale) puis de ré-introduction des fibres, familles par familles et probiotiques choisis à l'appuis, afin de ré-ensemencer tout en la nourrissant la nouvelle flore. C'est long et contraignant, mais ça peut valoir le coup / coût. A faire accompagné d'un médecin-nutritionniste et de diététiciens.